Les défis de la classe moyenne

Yiwen Li

 

Le parc

« Elles sont très belles les feuilles d’automne, non ? » dit Marie-Anne, en s’émerveillant de l’environnement. Elle regarde avec ses yeux bruns, comme des noisettes, les érables et les chênes qui bordent le chemin à Saskatoon, SK dans le centre du Canada. Ces grands arbres surplombent la rivière Saskatchewan Sud. Marie-Anne est une jeune femme plutôt mince et grande avec des cheveux noirs.  Elle porte un manteau rose très cintré et un pantalon noir.

 

« Oui. C’est une belle journée pour se promener », affirme Jean-Paul. C’est un homme plutôt grand avec des cheveux noirs et des yeux bruns. Il porte un veston gris et un jean. Des ramages des moineaux entourent les jeunes mariés Marie-Anne et Jean-Paul pendant que la bise et le soleil se disputent, chacun assurant qu’il est le plus fort. Un brouillard flotte comme une écharpe sous la voûte immense du ciel.

 

« Maman ! Tema ! », crie Claire, qui joue sur la cage à grimper du terrain de jeux. La petite fille porte fièrement un manteau rouge avec une petite tuque jaune à raies rouges et des bottes roses en caoutchouc. Les deux parents passent près de Claire ; Marie-Anne couvant l’enfant d’un regard inquiet.

 

« T’as pensé à comment on peut payer nos factures chérie ? COVID-19 est un emmerdement », chuchote Marie-Anne, toujours pratique. « Si on n’a pas assez de fric, comment peut-on se procurer le nécessaire? »

 

« Maintenant que la Prestation canadienne d’urgence est terminée, j’sais pas. Les carottes sont cuites. On a besoin d’un miracle ou quelque chose. Je prie Dieu de nous aider. Je me sens perdre pied. On doit attacher nos tuques avec de la broche », répond Jean-Paul, un peu pessimiste en fourrageant dans ses cheveux. « On vit un jour à la fois maintenant, mais si on pouvait trouver des boulots, ça changerait tout! »

 

« Mais tout le monde est présentement au chômage, alors qu’est-ce qu’on peut faire ? », demande Marie-Anne.

 

Après ce conciliabule, les deux se taisent en marchant, fatigués et songeurs. Ils ont la face basse.

 

Soudain, Marie-Anne aperçoit au loin, une personne qui s’approche d’eux.  Ils arrêtent de marcher pour que l’étranger puisse leur parler. C’est un homme aux épaules larges, plutôt mince et grand. Il porte un petit capuchon sur la tête et a un petit colis sous le bras. Il semble être désespéré. Sans perdre du temps, il chuchote :

 

« J’ai pas de temps à perdre. Quelqu’un veut m’attaquer et il faut que je livre ce colis au chef de la sécurité française aussi vite que possible. Je vous payerai 25 000 $ pour accomplir cette tâche. S’il vous plaît, pouvez-vous m’aider ? »

 

Marianne et Jean-Paul sont surpris et déconcertés.

 

« Merde ! Quossé ça ? T’es cinglé ? Faut qu’on livre ce colis ? Pourquoi nous ? » s’exclame Jean-Paul.

 

« Pourquoi ? C’est l’année 2025. Tu pourrais le poster… », propose Marie-Anne.

 

« Voyons, j’ai pas de temps à paumer. Chaque moment qu’on perd, c’est de nouvelles vies en danger. C’est tout ce que j’peux vous dire. J’peux vous faire confiance ? »

 

Les deux échangent un regard étonné.

 

« Peut-on jaser nous deux brièvement en privé ? », demande Jean-Paul à l’étranger.

 

« Oui absolument », affirme l’étranger.

 

Le jeune couple s’éloigne de quelques pas et discute de l’affaire.

 

« C’est un étranger ! Et on sait pas ce qu’il a dans le colis. C’est très douteux. De plus, on devrait s’occuper de nos oignons ! », s’exclame Jean-Paul.

 

« Ça nous coûte rien de tenter le coup chéri et aux grands maux, les grands remèdes. Je crois que c’est notre signe du ciel. Pense à l’avenir de Claire », l’encourage Marie-Anne.

 

Enfin, les deux acceptent la proposition. Marie-Anne et Jean-Paul rentrent dans leur vieille maison, Marie-Anne avec le colis sous le bras.

 

Le souper avant le vol

Le lendemain, les deux réservent trois sièges l’un à côté de l’autre dans un avion de la compagnie Air Canada afin d’accomplir leur tâche. 

 

Le couple discute de leur voyage pendant le souper. Claire est assise à droite de Jean-Paul et à gauche de Marie-Anne. Derrière eux, se trouve une affiche du roman L’étranger.

 

« Il est pas bien de nous avoir confié ce colis, c’est pas clair cette histoire, ça m’inquiète... Tu en penses quoi toi, Marie-Anne?  N’hésite pas à me donner ton avis », dit Jean-Paul, pendant qu’il coupe un morceau de poulet.

 

« On a besoin de fric, Jean-Paul. J’en ai marre de galérer. On a besoin de fric et de ce voyage pour prendre soin de notre petite Claire. De plus, je vois pas le problème de livrer un seul colis. Il est trop léger pour être une bombe, alors je crois qu’on peut faire le déplacement jusqu’en France. J’ai jamais visité ce pays, alors ce serait une aventure aussi », explique Marie-Anne, en mangeant un peu de brocoli. La nourriture qui reste sur la table est si triste que les deux adultes l’ignorent. Claire prend l’initiative d’égayer le pain qui est triste que Marie-Anne et Jean-Paul l’ignorent.

 

« Mais nous devons annuler nos visites avec tes potes !  Et ton frère Michael, il voulait vraiment nous voir pour l’Action de grâces », proteste Jean-Paul.

 

« Oui, je sais. Je vais l’appeler après le souper.  Ce voyage est plus important. Il fallait qu’on trouve une façon de payer nos factures et voilà Dieu qui nous en donne le pouvoir. La vie est un voyage plein d’aventures », affirme Marie-Anne.

 

« Mais Dieu, il nous a choisis pourquoi ? Et c’est qui cet étranger ? On ne connaît même pas son nom », insiste Jean-Paul.

 

« Le plus important, c’est qu’on soit payés. C’est tout. On a son numéro de téléphone. On doit juste accomplir la tâche. Pas chercher midi à quatorze heures », s’exclame Marie-Anne.

 

« Mais c’est beaucoup trop douteux pour moi. Je crois qu’on pourrait gagner plus d’argent en accomplir une tâche plus sûre, plutôt que de faire ce voyage », réplique Jean-Paul.

 

« Comme je te l’ai dit : aux grands maux les grands remèdes. Si tu veux, on peut essayer de couper la poire en deux.», propose Marie-Anne.

 

Jean-Paul regarde Marie-Anne, indécis. Pendant que Claire mange, elle entend la conversation entre ses parents. Elle engloutit son repas comme un chancre, à toute vitesse, pour aller regarder au plus vite son émission préférée à la télé. Elle n’arrive pas à tout comprendre, mais elle peut en déduire qu’ils voyageront à l’extérieur du pays, prochainement.

 

« Maman, on va où ? », demande Claire.

 

« En France ma chère. C’est en Europe. On prendra un avion », explique Marie-Anne.

 

«Un avion ? C’est du bebom ! J’ai jamais pris l’avion », s’exclame Claire subjuguée. Ayant 7 ans, elle est aux anges.

 

« Oui, ce sera une aventure ma chère. Ton père et moi, nous avons besoin de nous faire plaisir durant cette pandémie et ce voyage est venu à point nommé. Alors, on va quitter le Canada afin de se détendre ailleurs. Maintenant, arrête de me poser des questions et mange tranquillement ! », dit Marie-Anne.

 

Avant l’embarquement

La semaine suivante, les deux conduisent à l’aéroport Diefenbaker après leur souper. Jean-Paul est encore un peu inquiet et nerveux, mais il essaye de se calmer au volant. Marie-Anne, s’amuse sur le siège arrière avec Claire et lui raconte des histoires drôles. Marie-Anne a l’esprit pratique et se prépare mentalement pour l’inconnu. Les deux font leurs affaires avec la même application. Ils sont silencieux tout le long du trajet jusqu’à l’aéroport, pendant que leur vieille voiture les amène à l’aéroport.

 

Au moment où le couple arrive à l’aéroport, c’est le chaos. L’aéroport est plein à craquer. Tout le monde est en train de remettre sa valise aux employés et la ligne est longue comme un boa. Ils s’attendaient à cette foule à cause de l’Action de grâces. Marie-Anne et Jean-Paul se mettent à la fin de la ligne avec leurs deux valises et le colis. Pendant qu’ils attendent, Jean-Paul entend par hasard une conversation entre deux hommes francophones qui sont devant eux. Il semble que les deux parlent à travers leur chapeau.

 

« T’as entendu ? Il y a eu une attaque terroriste revendiquée par ISIS aujourd’hui, à Pékin ! Le monde est sans dessus dessous, mon pote. »

 

« Oh la vache ! Le monde devient fou ! C’est vrai ? »

 

« Oui c’est vrai. CBC vient de publier ces dernières nouvelles. »

 

« Oh la vache ! J’aurais de la trouille si ISIS attaquait le Canada. »

 

« Oui, moi aussi. Que Dieu nous protège. Je me sens triste pour les Chinois. C’est la pagaille. »

 

Jean-Paul se sent maintenant peu sûr de leur voyage et essaye de communiquer ses sentiments à son épouse. Il a l’air magané tant il est inquiet ; il a même un chat dans la gorge.

 

« Si ISIS attaque Paris pendant qu’on est là…et si Claire meurt à cause de nous ? »

 

Marie-Anne est toujours pratique et le rassure en lui disant que tout va bien se passer. Elle se prend pour le boss des bécosses.

 

« Chéri, tout va bien se passer. On sera à Paris qu’une seule journée pour livrer le colis. Quelles sont les chances qu’ISIS attaque Paris ce jour-là?  De plus, l’avenir de Claire est notre priorité. On doit avoir les moyens de prendre soin d’elle et maintenant ce voyage est la seule façon de le faire. »

 

« Bonjour Madame et Monsieur. Pouvez-vous me donner vos valises ? », demande l’employé d’Air Canada.

 

Les deux donnent leurs valises à l’employé et franchissent le contrôle de sécurité sans difficulté. Jean-Paul ne veut pas le faire, mais ne peut pas arrêter de regarder les multiples écrans qui montrent l’attaque terroriste à Pékin. Marie-Anne, muette comme une carpe et songeuse, elle caresse doucement les cheveux de Claire pendant que l’enfant fait la sieste. Elle se fait silencieusement la promesse que même si quelque chose leur arrive, Claire s’en sortira saine et sauve. Marie-Anne attache sa tuque avec de la broche à supprimer.

 

Bientôt, il est temps d’embarquer.

 

La découverte de Marie-Anne

Jean-Paul dort comme un loir, Claire, assise à côté de lui, a la tête sur ses genoux. Claire aime être assise côté hublot. Les inquiétudes de Jean-Paul ont disparues; il a remis le destin de sa famille dans les mains de Dieu.

 

Marie-Anne est assise à droite de sa famille près du couloir. Elle sort de son sac à main son stylo, son carnet, ses lunettes et un journal plié soigneusement en deux, puis se met à lire ses sections favorites. En faisant un survol des sections de sports et de la santé, elle voit soudainement une photo de l’étranger !

 

« Oh la vache ! C’est le portrait craché de l’étranger ! », elle chuchote à elle-même.

 

L’article l’informe que le nom de l’étranger est Victor Sabbat, c’est un membre d’ISIS. Il s’est rendu lui-même à la justice d’Ottawa récemment. Apparemment, il a voulu sortir de ce milieu après que l’organisation a tué sa mère. La raison ? Ne voulant pas tuer des personnes innocentes, seulement ceux qu’ils jugeaient être coupables, il avait refusé d’effectuer une attaque au centre Eaton, à Toronto…

 

Marie-Anne est choquée. Même le journal qu’elle tient commence à vaciller sous le poids de la nouvelle. Elle prend de nouveau le colis dans ses mains et elle tente de l’ouvrir sans réveiller les autres. C’est une petite boîte marron soigneusement scotchée, mais heureusement le scotch est facile à remettre. En essayant de l’ouvrir, elle observe que la comparaison entre la vieille boîte et le scotch neuf est apparente. Car l’étranger voulait probablement que le colis soit ouvert seulement au bon moment, c’est difficile de l’ouvrir, mais Marie-Anne persiste…

 

Finalement, elle réussit à l’ouvrir. Dedans, elle trouve une dizaine de lettres. Elle commence à les lire et découvre qu’elles décrivent une attaque terroriste au Louvre le lendemain, la quatrième des dix lettres étant adressé à Victor lui-même !

 

Maintenant, la femme qui voulait seulement protéger sa fille a disparue. Maintenant, Marie-Anne se rend compte qu’elle a une mission et doit empêcher cette attaque terroriste à tout prix. Victor avait raison ; en cas d’échec, des vies seront en danger. Marie-Anne comprend maintenant. Elle ferme le colis, remettant le scotch en place. Elle met de côté le journal et essaye de s’endormir. Il leur reste encore cinq heures de vol avant l’atterrissage. Elle bâille, ferme les yeux et s’assoupit…

 

L’arrivée

« Réveille-toi chérie ! On est arrivés ! »

 

Marie-Anne se réveille tout à coup. Elle a passé la nuit sur la corde à linge.  Elle commence à bégayer d’une manière éperdue que ce n’est pas sa faute si les personnes meurent, mais heureusement, Jean-Paul et Claire ne prêtent pas beaucoup d’attention à ses propos. L’avion atterrit à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Les autres passagers commencent à poser leurs bagages, des robots effectuant leurs tâches d’une manière automatique selon Marie-Anne. Pendant que Jean-Paul s’occupe de Claire, Marie-Anne commence à récupérer ses sens. Elle est reconnaissante à Jean-Paul de mettre la main à la pâte.

 

« On est sains et saufs. Personne va nous attaquer. On est sains et saufs.  J’ai une mission. Je dois protéger Claire et Jean-Paul. Oh Dieu, pourquoi tu m’as donné une mission aussi dangereuse que celle-là ? Pourquoi la COVID est-elle arrivée ? », pense Marie-Anne.

 

Elle prend le colis et sort de l’avion avec son mari et sa fille. Claire est heureuse et ignorante; elle marche gaiment. Marie-Anne est très envieuse de Claire ! Si jeune. Sans inquiétudes et sans stress ! 

 

La famille retrouve ses valises et est en train de se diriger vers la sortie pour appeler un taxi quand quelque chose de surprenant arrive. Comme deux bateaux vers un phare, deux policiers les approchent, marchant prestement et écartent la foule de voyageurs au milieu de l’aéroport. Ils interpellent le couple et leur demandent de décliner leurs identités. Puis, ils procèdent :

 

« Monsieur et Madame, nous sommes de la Police nationale. Nous avons été alertés qu’il y avait un jeune couple arrivant de Saskatoon pour nous apporter une information critique pour la suite d’une enquête contre le terrorisme, une information sous forme de colis. Monsieur, Madame, pouvez-vous ouvrir votre colis ? »

 

Les héros

Jean-Paul ouvre le colis. Les agents de police y trouvent des lettres adressées à un membre d’ISIS nommé Victor, informant qu’une attaque terroriste d’ISIS aura lieu au Louvre, le lendemain.  Les lettres contiennent beaucoup de détails concernant l’attaque à venir.

 

« Merci beaucoup d’avoir aidé à préserver la sécurité nationale de la France. Soyez assurés qu’on va gérer l’affaire. En ce moment, pour votre sécurité, vous allez devoir rester en France jusqu’à ce que l’attentat soit déjoué et l’affaire réglée.. On va vous fournir des gardes du corps. Voici notre numéro de téléphone, si jamais quelque chose vous arrive. »

 

C’est alors que tout a vacillé. Jean-Paul pense que tout cela leur arrive dans un rêve. Il est ébranlé et complètement noyé dans le bruit. On aurait dit un jacassement assourdi de perruches. Son visage exprime l’ahurissement. Cependant, Marie-Anne garde la tête sur les épaules, toujours pratique, et se redresse, répondant poliment au policier en affirmant qu’ils resteront en France du moins pour l’instant. Après quelques conciliabules, ils quittent l’aéroport avec leurs gardes. Jean-Paul finit par voir chaque visage qu’ils passaient avec netteté. Leurs trois gardes de sécurité les guident vers une chambre d’hôtel. Jean-Paul a sommeil et essaye de dormir, mais le repos l’échappe. Il descend les escaliers pour s’acheter une boisson Fresca des distributeurs automatiques de l’hôtel. Il ne sait pas que sa nana reste éveillée de l’autre bord du lit aussi. Le passage des nuées avait laissé sur la rue comme une promesse de pluie qui l'a rendue plus sombre. Ils entendent le glissement des autos qui passent. Le seul îlot de silence se passe avant qu’on entende les aboiements la nuit. Buvant sa boisson, il gravit les escaliers et va se coucher. Finalement, écoutant les ronflements calmes et ignorants de Claire, Jean-Paul met sa tête sur son traversin, ferme ses yeux, et s’endort.

 

« Réveille-toi chéri ! Mate la télé ! »

 

Le cri de Marie-Anne réveille Jean-Paul.  D’un air étourdi, il met ses lunettes. Il a passé la nuit sur la corde à linge, mais cela n’a plus d’importance dès qu’il s’aperçoit qu’ils font les gros titres du journal : « Un couple canadien aide la France en arrêtant une attaque terroriste au Louvre. »

 

« Sacré bleu ! Merde. C’est vrai ? », s’exclame Jean-Paul.

 

« Oui c’est vrai », affirme Marie-Anne.

 

« Papa, maman, on est des héros ! », interrompt Claire en sautant sur le lit.

 

Soudain, le téléphone sonne. C’est l’agent d’Emmanuel Macron qui veut les inviter à une cérémonie nationale pour remercier leurs efforts. Le midi-même, Marie-Anne et Jean-Paul reçoivent des médailles devant tous les Parisiens ainsi que beaucoup d’argent, venant du gouvernement de la France, pour les récompenser de leurs efforts. 

 

Un tas de messages s’amoncellent quand le couple retourne à Saskatoon. Justin Trudeau les contacte pour arranger une cérémonie le lendemain, pour les remercier aussi. Le Toronto Star veut écrire un article à propos de leur famille et de leur histoire. CBC News veut une entrevue…

 

Marie-Anne et Jean-Paul sont pris au dépourvu par tout ce battage médiatique, mais gardent le moral même s’ils sont épuisés. Au moins maintenant, ils ne vont jamais avoir besoin de s’inquiéter de leurs finances…

 

Six mois plus tard

Marie-Anne et Jean-Paul se promènent dans le parc près de chez eux avec Claire. Soudain, Victor apparaît !

 

« Oh la vache ! C’est toi ! », s’exclame Marie-Anne.

 

« Oui c’est moi. J’suis Victor. J’étais un membre d’ISIS, il y a longtemps. Merci d’avoir livré le colis contenant les lettres dédiées à la France. Voici le chèque de 25 000 $ que je vous ai promis. »

 

« Ah merci. On a beaucoup de questions à te poser en fait. On prend un café ensemble ? », propose Jean-Paul.

 

« Oui, ça serait chouette ! Merci. »

 

À partir d’aujourd’hui, ces trois-là seront de bons amis. Marie-Anne et Jean-Paul n’auront plus jamais de problèmes financiers et Victor deviendra soldat dans l’armée canadienne. Tout ira pour le mieux.

 

À propos de l’auteure 

Je suis une étudiante dans ma cinquième année à l’Université de Toronto. Je me spécialise en neuroscience et en écologie et la biologie évolutionnaire, avec une mineure en français comme langue seconde. J’étais dans l’immersion française depuis la maternelle et j’adore le français. Comme passe-temps, j’aime améliorer mon français.